Le made in France comme critère d’attribution d’une commande par les directions des achats des entreprises est passé de 61 % en 2022 et 65 % en 2023 à 47 % pour 2024, retombant ainsi au même niveau qu’en 2021.
La « normalisation » des approvisionnements fait diminuer son intérêt comme « solution anti-rupture d’approvisionnement ». 49 % des directions achats anticipent des difficultés de livraisons avec leurs fournisseurs stratégiques, contre 71 % l’an dernier.
Son coût est pointé du doigt : pour 22 % des directions achats, il est jugé trop élevé, contre 17 % en 2023. Or, la réduction des coûts est redevenue une priorité pour 77 % des directions achats.
Comment, dans ces conditions, bâtir une réindustrialisation avec une commande locale « intermittente » ?
Le « costshoring » a encore de beaux jours devant lui.
[1] Les Echos
[2] Ingaged
[3] Ingaged